L’Arnica, de son nom botanique «arnica montana » est une plante herbacée vivace aux fleurs jaunes, poussant dans les régions montagneuses d’Europe. Sa récolte est maintenant strictement réglementée, et ne dure que 3 jours par an, lors de sa floraison en tout début d’été.
Pour son usage médicinal, les sommités fleuries sont utilisées pour leurs vertus anti-inflammatoires et analgésiques avérées, grâce à la présence de deux molécules actives : les flavonoïdes qui sont des anti-oxydants participant entre autres à renforcer l’élasticité, l’étanchéité des vaisseaux sanguins et donc, leur résistance tout en améliorant l’irrigation sanguine ; et les lactones sesquiterpéniques qui prodiguent des effets drainant, calmants et anti-inflammatoires.
Elle se révèle ainsi très efficace en traitement des ecchymoses, des hématomes, des contusions, des œdèmes, des entorses, des douleurs musculaires et arthrosiques.
Dans le cadre d’une utilisation thérapeutique, l’arnica se trouve sous forme d’huile végétale, de gel, de crème, de baume, de teinture mère et de granules homéopathiques.
Conseils pratiques :
Directement en application locale (huile, gel, baume…) sur les bleus, elle apaise la douleur, tout en limitant leur progression, et en stimulant leur résorption naturelle grâce à son effet drainant et à son pouvoir cicatrisant des tissus veineux.
La synergie entre l’huile végétale d’arnica et les huiles essentielles de gaulthérie couchée et de romarin à camphre, s’avère être d’une excellente efficacité dans le traitement des affections musculaires (courbatures, contractures…)
En homéopathie, 5 granules 9CH à avaler au moment du choc, puis 3 granules 3 à 4 fois par jour si la douleur persiste.
Pas de contre-indication particulière.
*Ces conseils sont donnés à titre global et ponctuel, ils ne se substituent pas à une approche naturopathique individualisée.